De Porto Novo à la vallée Ribeira de Torre en aluguer

Et une nuit de plus à la belle étoile à notre actif! Note à moi même : ne plus jamais le faire sans matelas, même sur du sable ! Et c’est pas comme si j’avais prévu d’emmener nos matelas gonflables de la taille d’un gobelet en plastique ! Je ne sais pas pourquoi j’ai écouté Chaton qui m’a dit de laisser tomber… Sûrement car je savais que c’était lui qui allait se porter le sac. Mais bon, deux gobelets en plastique en plus, je crois qu’il aurait supporté…

Nous avons donc passé une très mauvaise nuit, sous un arbre qui perdait ses aiguilles et ses fleurs toutes les dix secondes. En tout cas, le duvet, lui, ne nous a pas manqué : j’étais en short et en tee-shirt et j’ai eu trop chaud toute la nuit. Alors une fois le soleil sorti de la mer, on a vite déguerpi. On aurait pu aller se rafraîchir dans la mer mais nous voulions être de bonne heure au port pour ne pas rater les départs des aluguer, ces taxis collectifs locaux, qui sont calés sur les départs et les arrivées des bateaux.

Une fois rendus au port, le loueur de voiture n’est pas encore ouvert. Nous patientons donc face à la mer en observant les bateaux de pêcheurs prendre le large.

Peu après, le loueur de voiture ouvre sa boutique et nous lui rendons notre véhicule.

En route pour nous trouver un aluguer.

La veille, notre tour en voiture de l’île nous a permis de choisir notre destination en connaissance de cause. Nous nous poserons donc 4 nuits à Marrador, dans la vallée verte de Ribeira da Torre, au départ d’une randonnée prometteuse.

Le trajet dure une heure pour rejoindre la ville de Ribeira Grande. Un peu moins de 5€ par personne. Notre aluguer nous propose ensuite de nous déposer à notre logement pour un peu moins de 4€ par personne. Le trajet ne dure que 7 minutes, mais nous sommes désormais les seuls passagers et il n’y pas de ligne régulière pour parcourir ce trajet.

Rendus à notre logement, nous sommes ravis : le logement est tout neuf avec un standard européen. Juste l’eau qui n’est pas bien chaude et le wifi qui rame, mais comme partout sur cette île.

Il est 10h et nous nous écroulons de fatigue sur notre lit. Chaton me réveille peu après midi et nous filons au restaurant de notre logement. Le barbecue est en route, mais ça ne sera pas prêt avant une bonne demi-heure. Soit, allons nous rafraîchir au bain public attenant.

L’endroit est très fréquenté des locaux, on s’y douche, on y joue dans le grand bassin, c’est très animé.

Puis nous passons à table et nous régalons, pour 10€ à deux, dessert inclus.

Retour au bain public ! Il fait trop chaud. Nous avons hésité à partir en randonnée mais nous renonçons à cause de la chaleur.

À la place, nous nous posons au frais dans notre chambre (bien qu’il n’y ait ni clim ni ventilateur, c’est vraiment bien isolé !) et comatons devant la télévision en portugais.

Aujourd’hui, c’est samedi, et ça se voit. Il y 5 maisons autours de la nôtre, alors on a l’impression que toute la vallée s’est réunie là ! La route s’est transformée en place du village !

Nous partons ensuite explorer les alentours à pied en prenant un peu de hauteur grâce à un petit sentier, et on sent que les randonnées vont être prometteuses.

De retour à notre logement,  la fête bat son plein. La grande terrasse du restaurant située sous notre balcon est remplie de monde. On reconnaît la chanson « Joyeux anniversaire » chantée en capverdien, un créole portugais. Les parapets des bords de la route font office de bancs. Ca rigole, ça discute et ça crie parfois ! Oui, les enfants sont surexcités et certains parents craquent…

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