Journée excursion pour visiter Sal

Sal, l’île du sel

Journée bien remplie aujourd’hui puisque nous étions en excursion toute la journée. Et on peut dire qu’on aura vu tout ce qu’il y a à voir sur cette île. En effet, l’île porte très bien son nom, « Sal », qui signifie « sel », et il s’agit donc d’une île quasiment désertique.

Nous débutons la journée à 9h par la tournée des resorts pour récupérer tous les participants à l’excursion. Nous sommes 11 plus le guide, Babacar, et le chauffeur.

Le marché communal

Babacar nous demande si nous sommes déjà passé au marché communal. Comme nous répondons non à l’unisson, ça sera donc notre première halte. Le Marché communal fait aussi office de formation pour les femmes en cuisine qui travailleront ensuite dans les resorts. Il fait très style colonial, il n’y a que très peu de marchandises et de stands, on en fait vite le tour. Nous poursuivons.

Les marais salants

Peu après, les marais salants : le sel n’est plus exporté à l’étranger car perte du gros marché brésilien. Le Cap Vert s’est donc tourné vers le tourisme en faisant visiter ses marais. Tout le sel est envoyé sur l’île de Praya pour y être traité puis redistribué dans les îles du Cap Vert.

Je trouve toujours ces paysages très photogéniques mais notre chauffeur s’arrête à l’opposé d’où il faudrait être pour faire de belles photos. Et comme toujours, lors des excursions, le temps est compté à la seconde alors je n’essaie même pas d’en faire le tour pour avoir un meilleur point de vue. Et puis, surtout, je me dis que nous reviendrons très certainement à cet endroit lorsque nous aurons loué un engin motorisé car c’est tout près d’où nous logeons. On poursuit.

Mundeira : spot de snorkeling

On a vu plusieurs tortues pas farouches pour un sou. Un mec du groupe a même vu un requin 🦈. L’endroit est plutôt sympa, l’eau est bonne, pas vraiment de coraux, ou à peine, mais les tortues semblent être très présentes ici.

Palmeira

Il s’agit du port principal de pêche. On y observe juste en face des énormes silos de stockage d’essence. Petite halte dans une boutique souvenirs où l’on nous fait la dégustation du rhum local. Heureusement qu’on ne les a pas tous goûtés, sans quoi on aurait fait l’animation pour tout le bus juste après… Nous ne repartons pas les mains vides mais nous nous efforçons de ne pas acheter celui à l’ananas et à la Coco, un vrai bonbon, on l’aurait bu d’une traite et directement sur place…

Blue eye – Buracona

L’endroit est ultra touristique. Il faut faire la queue pour accéder à l’entrée d’une grotte sous-marine. Entre 11h et 13h, s’il n’y a pas de nuage, on observe ce qu’ils appellent ici « l’œil bleu », le reflet du soleil au fond de la grotte. L’attente pour accéder à l’œil bleu est d’autant plus longue qu’un nuage n’arrête pas de cacher le soleil par intermittence. Chaton n’arrête pas de dénigrer l’endroit. C’est vrai que ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais le site en lui-même est plutôt plaisant, malgré la foule. On peut s’y baigner, et il y a même un petit musée.

Certains membres de notre groupe regrettent de ne pas y manger. C’est vrai que le cadre s’y prêtait bien.

Mirages

La route devient plus chaotique. Le goudron n’est plus de la partie, nous suivons une piste mi-terre, mi-cailloux.

Nous faisons une courte halte où l’on voit des mirages. Nous avons le sentiment d’être cernés d’eau alors qu’il n’en est rien.

Espargos, la capitale

La piste déboule sur la capitale, Espargos, en plein milieu des bidonvilles. Notre guide nous explique que des logements sont en train d’être construits par le gouvernement afin de pouvoir les reloger plus dignement. Il nous montre également ce qu’il nomme la « fontaine », un énorme container d’eau où les habitants des alentours peuvent venir se servir. Nous, on choperait la tourista à la première gorgée, mais eux sont immunisés.

Nous nous arrêtons à un restaurant de la capitale qui sert du cachoupa, un plat local qui ressemble un peu à du cassoulet.

Les requins-citrons

La halte suivante se situe en bord de mer. C’est un lieu de prédilection pour les requins-citrons bébés et juvéniles. Ils y sont nourris , ce qui garantit le fait de les voir. Là encore, c’est très touristique. La consigne donnée par le guide est simple : on ne met pas les mains dans l’eau…. Ils sont inoffensifs mais mangent des petits poissons, de la taille des doigts…  Chaton s’amuse à me pincer les mollets pour son plus grand plaisir de me voir bondir…

Au passage, nous croisons un bon paquet d’étoiles de mer ainsi que cette sorte de limace des mers.

Pedra de Lume

Il s’agit d’un ancien cratère de volcan, où un téléphérique, aux pylônes en bois, acheminait le sel. L’endroit sert désormais uniquement aux touristes. On peut s’y baigner, et l’eau y est 26% plus salé que dans la mer. Résultat : on y flotte aussi bien que dans la Mer Morte. Une expérience toujours autant amusante !

Vision panoramique

Dernière halte : retour à la capitale pour prendre de la hauteur et contempler 90% de l’île de Sal. L’un des rares endroits que l’on ne peut observer est Santa-Maria, où tout notre groupe, ainsi que l’immense majorité des touristes en visite sur l’île, logent. Au moment où le soleil flanche, c’est plutôt très joli à voir.

Il est temps désormais de retourner d’où l’on vient. Nous déposons en sens inverse les membres de notre groupe et rentrons chez nous, en ayant glané les bons plans de chacun : restaurants et clinique des tortues notamment.

Suspens…

Et devinez quelle est la première chose qu’on fait de retour chez nous?

Vous ne trouvez pas ?

Allez, je vous donne 2 lignes de plus pour trouver la réponse…

Ah, certains vont vers la mauvaise voie , ils pensent qu’on s’est rué dans la piscine, non, ce n’est pas la bonne réponse, cherchez-en une autre…

C’est bon, vous l’avez ?

Bravo à ceux qui nous connaissent bien, effectivement, on a inauguré la bouteille de « grog » achetée dans la boutique ce matin …

Restaurant à Santa Maria

Nous en sommes à notre troisième verre lorsque nous nous mettons enfin en route vers le restaurant recommandé par l’un des couples de l’excursion. Il n’y a que 600m à faire, mais en titubant, ça fait bien le triple….

Finalement, le restaurant visé est fermé mais nous avons encore deux autres recommandations de restaurants, et le deuxième sur la liste est ouvert. Ce fut notre meilleur repas depuis que nous sommes là. Il s’agit d’un restaurant Sénégalais, les Sénégalais étant bien implantés sur l’île. Épicé mais délicieux !

Nous retournons chez nous le ventre bien rempli, un dernier petit grog, et au lit!

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