Île de Sal, Cap Vert, Jour 1
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Arrivée à l’aéroport
00h45. Nous descendons de l’avion plus ou moins à l’heure et un bus nous conduit en salle de débarquement. Et là, on comprend que ça va être long. Une queue de dingue pour 3 douaniers qui doivent valider l’accès au territoire de deux avions arrivés simultanément. Avant ces trois douaniers, une dame filtre une première fois la foule. Elle demande à voir nos carnets de vaccination. On ne les a pas. Si on a payé la taxe. On ne l’a pas payée. Si on a bien rempli le formulaire EASE minimum 5 jours avant notre arrivée sur le sol cap verdien. Qu’est ce que c’est ? Quelle est l’adresse de notre logement au Cap Vert. On en a pas. Voilà voilà…. On a quand même eu le temps de prendre connaissance de toutes ces questions avant que ce soit notre tour et donc d’élaborer une stratégie. On est donc passé au plan S, sauve qui peut !!
Pour le carnet de vaccination, je me connecte en vitesse au wifi de l’aéroport et télécharge les quelques documents que j’avais sur ma boîte mail. Pas de chance, elle demande la vaccination contre la fièvre jaune, et ça, c’est sûr qu’on ne l’a pas… Finalement, elle nous indique juste que si nous tombons malade, nous devons aller immédiatement à l’hôpital.
Pour le logement, j’avais eu le temps de faire des prints écrans du premier établissement trouvé sur Booking. Il n’est pas du tout réservé mais le simple fait que je lui montre quelque chose lui suffit.
Les autres questions, c’est pour les douaniers. Ça me laisse donc un peu de temps. Enfin « un peu ». Une heure! On a attendu plus d’une heure pour atteindre les douaniers. De 1h à 2h du matin. Merveilleux.
Donc concernant l’EASE, je comprends, en recherchant sur internet, que si on ne l’a pas, on paiera 60€/personne les taxes d’aéroport au lieu de 35€. Je tente tout de même de remplir le document en ligne mais ça bloque bien sûr au niveau des dates. Tant pis, on verra bien ce que la douanière en l’occurrence va nous dire. Quand elle me demande si j’ai l’EASE, j’improvise : « écoutez, j’ai réservé ce voyage il y a très longtemps alors je ne m’en rappelle plus ». Ils doivent avoir des soucis informatiques car elle s’en tient à ma réponse et je ne paye donc que 35€. Et le reste? Elle s’en fiche ! Je peux vous dire que quand on a passé le portillon des douaniers, on était bien soulagés…
Passons à l’angoisse suivante : notre sac va-t-il être là ? Oui! Il est là ! Il n’est plus dans son sac plastique mais il semble en bon état. Ça valait bien la peine qu’il sorte en premier de l’avion! Plus d’une heure qu’il nous attend là.
Suspens suivant : est-ce qu’il y aura encore des taxis à 2h du matin passé ? Oui, ils sont encore là.
De l’aéroport à Santa Maria
Allez, en voiture pour Santa-Maria, tout au Sud de l’île. Il est 2h13.
On en a pour une vingtaine de minutes. Notre chauffeur nous demande notre hôtel, et je lui trouve un nom d’hôtel idéalement placé à Santa-Maria. Il nous y dépose juste en face de la réception où un vigile surveille les lieux.
Chaton croit qu’on a gagné à l’Euromillions et veut se renseigner des prix pour cet hôtel. Quelle naïveté ! Le vigile ne parle ni français ni vraiment anglais et tente de nous trouver un collègue pour nous renseigner. Mais le voyant galérer à trouver de l’aide, je lui fais signe de laisser tomber. On apprendra plus tard que la nuit était à plus de 300 euros. Sachant qu’il est maintenant 3 heures du matin, je n’ai aucune envie de mettre ce prix-là pour quelques heures.

Tenons-nous en au plan A : dormir sur la plage.
Bivouac sur la plage de Santa Maria
Il y fait nuit noir alors on sort nos frontales pour appréhender les lieux.
On se trouve un spot pas trop mal où on espère ne pas être réveillés trop tôt, à l’abri des regards, du vent, de la marée haute et du bruit des vagues.
On déplie la voile de notre aille de traction et nous y installons. Les moustiques sont de la partie alors on sort nos kway pour nous en protéger, ainsi que du vent. Déjà, il fait chaud, ça aurait pu être pire.
Chaton me signale quand même qu’on a passé l’âge de dormir comme ça à l’arrache. Je crois qu’il voulait dire sans matelas. Effectivement, le sol est bien dur. Pas le sable fin et sec qui épouse notre corps quand on s’y couche.
En tout cas, pas de chiens errants ni de loubards autour de nous.
La nuit est courte, à peine 4 heures, sur le moment on a eu mal à toutes nos articulations mais on se réveille avec notre ancien mal de dos qui a disparu. Finalement, ça nous réussit bien.
Nous sommes réveillés par le lever du soleil et la température qui commence doucement à grimper.
Nous replions notre campement de fortune et découvrons le décor de notre bivouac. On est donc sur un chantier…
L’espace de street work out de plage attenant à notre campement est occupé dès 7 heure du matin.

Petit-déjeuner les pieds dans le sable
Nous nous dirigeons vers le beach bar le plus proche. Un employé nous reçoit et précise qu’il n’ouvre qu’à 8h30 mais que nous pouvons nous installer là en attendant. Il nous donne les codes de son wifi alors en attendant, on se cherche un vrai logement pour les 3 nuits à venir. Nous trouvons notre bonheur sur Airbnb. Je valide le paiement, sauf que je reçois une notification de la plateforme qui me dit que l’hôte a 24h pour confirmer ma demande de réservation… Ah ba génial ! Si ça se trouve on ne saura que demain matin si on peut dormir chez lui ou pas. On va peut être encore être bon pour une nuit sur la plage….
Heureusement, l’hôte nous répond très rapidement. Ouf! Sauf que son logement a subi un dégât des eaux qui ne devrait être résolu que dans la journée. Il nous en propose un autre au même prix. Moi, ce qui m’intéresse, c’est d’avoir le logement le plus tôt possible. Alors finalement, on prend le logement inondé qui reste malgré tout le plus rapidement disponible. Et le problème sera effectivement réglé dans la journée.
On prend quand même le temps de prendre notre petit déjeuner face à la mer, jus de fruits pressés, omelette, et pancakes banane chocolat. Miam!



Installation dans notre logement et piscine
Nous prenons ensuite possession de notre logement qui se trouve être juste derrière le beach bar où nous étions, nickel !
On pose nos affaires, et on se rue dans la piscine !
Derrière ça, on se cale dans un transat et on s’endort. Bien évidemment, on n’a pas mis de crème solaire et on se réveille rouge fluo… Par dessus ça, les moustiques se sont mêlés à la fête, combo gagnant…
Allez, partons maintenant à la découverte de la ville et de la plage. Oui, on a bien mis une couche de 3cm de crème solaire par dessus nos coups de soleil.
Découverte de Santa Maria
Chaton est conquis, il fait le tour des agences immobilières. C’est vrai que l’ambiance est vraiment chouette, on se sent trop bien ici. Le sable est doux, l’eau de la mer a le dégradé de turquoise requis, ambiance sportive sur la plage, beach bars plus chaleureux les uns que les autres, barques de pêcheurs, étalages en tout genre, la musique qui va bien un peu partout…
On en profite pour se faire la tournée des agences touristiques et autres loueurs puis atterrissons dans l’un des ces beach bars où nous mangeons les pieds dans le sable. Qu’est ce qu’on est bien…
Nous reprenons notre balade en prenant la direction de notre logement. La température extérieure est idéale à l’ombre mais en plein soleil, c’est à peine tenable. Nous nous ruons donc à nouveau dans la piscine dès notre arrivée. Deuxième sieste de la journée mais cette fois-ci, on prend bien les précautions derma-solaires indispensables.
Organisation du séjour
On réfléchit à l’organisation de nos journées suivantes sur l’île et on décide de réserver la journée « découverte de l’île » avec une agence touristique pour demain. Ce n’est pas du tout notre genre, mais le vendeur nous a convaincu quand il nous a raconté tout ce que le guide nous apprendrait. Et puis on aura un bon aperçu rapide de l’île pour ensuite décider de l’engin que nous louerons pour retourner aux endroits préférés ou ceux où on aurait manqué de temps. Car le choix des engins à louer est très vaste! Voiture, scooter, 4×4, jeep, quad, buggy, beach buggy, moto électrique, jet-ski…
Derrière ça, on aimerait également faire une activité nautique mais là aussi le choix est vaste. On a encore toute la journée de demain pour y réfléchir.
Pour l’heure, notre guide passe nous voir pour que nous réglons la sortie. Il nous accompagne au distributeur le plus proche et nous donne rdv demain à 9h. Il nous indique en même temps la « rue de la soif » où des concerts live auraient lieu tous les soirs de 22h à 3h du matin.
Soirée à Santa Maria
On décide finalement d’aller voir ça dès maintenant. Nous refaisons donc un petit tour à pied et terminons sur la plage, toujours autant animée. On se pose là un bon moment, de nuit, à regarder les footballeurs, bodybuilders et acrobates.
Notre resto du midi est juste en face alors nous y retournons pour y dîner. Il y avait jusqu’alors un concert live qu’on écoutait depuis la plage. Finalement, c’est fini depuis un bon quart d’heure lorsque nous nous attablons mais la playlist qui suit est très plaisante. On est en tee-shirt les pieds dans le sable, on déguste la pêche du jour et on a dû mal à en repartir …
Allez, go, malgré deux petites siestes, la nuit de 3h sur le sable a laissé quelques séquelles alors au lit!






























