Retour à Sarajevo
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Dernière journée en Bosnie, demain, nous devons être à l’aéroport à 7h20.
Premier objectif fixé pour la journée : exploiter la piscine de l’hôtel jusqu’au check out de 11h. À 10h43, j’effectue mon dernier plouf de dix minutes avant de filer à la douche et de replier mes bagages. Pas mieux pour Coco.

Au moment de redescendre de notre chambre d’hôtel, je dépose les clés à la réception qui est désertée et, par acquis de conscience, je passe au bar pour signaler notre départ. Heureusement, on avait oublié de payer…
En route, direction Sarajevo.
Visoko
En chemin, je souhaite m’arrêter à Visoko où se trouverait la plus grande pyramide du monde. Visiblement, on ne se rend compte que depuis le ciel que c’est une pyramide car depuis Visoko, ça ressemble plus à une montagne.
Je vous laisse comparer le genre de photo trouvé sur internet …

… Avec ce que nous on voit réellement :


Ceci dit, la ville de Visoko possède un petit quartier piéton très agréable en bordure de rivière où nous nous arrêtons siroter un café pour Coco et un jus de fraise pour ma part.



Allez, c’est parti pour la dernière ligne droite, une demi-heure d’autoroute pour rejoindre la capitale.
Sarajevo
Arrivées à Sarajevo, on prend pleinement conscience que nos vacances touchent à leur fin. La nostalgie nous prend. Snif!

Nous arrivons avec un peu d’avance à notre nouvel et dernier logement en Bosnie. Notre hôte est très accueillant. On se demandait quand est-ce qu’il allait partir, on a bien crû qu’il allait passer la nuit avec nous 😂 . Mais c’est toujours plus agréable dans ce sens-là. Le logement est nickel, et tout proche du centre-ville. De plus, nous bénéficions d’une place de parking.
Round 1
Dernier objectif de la journée : photographier des trous de balles. Depuis notre arrivée ici, nous avions été frappées par les séquelles de la guerre, notamment la présence de nombreux impacts sur les murs des maisons. Nous n’avions jamais pris le temps de les prendre en photo. Et ce, pendant tout notre petit périple. Pourtant, ces trous de balles sont visibles dans toutes les villes que nous avons traversées. Dans les beaux quartiers de Sarajevo, ils ne sont plus visibles car la ville a été bien rénovée. D’anciens trous sont encore identifiables par la présence d’enduits de couleur différentes des murs d’origine. Mais dès qu’on s’éloigne des rues les plus touristiques, on en découvre partout. C’est fou la quantité de trous de balles !
Nous marchons une bonne heure, dont une bonne partie dans l’espoir de retrouver notre logement sans avoir à longer la rivière. Il faisait plus de 32° et nous nous retrouvions à grimper des escaliers interminables… Finalement, pas le choix que de redescendre sur la rivière pour retrouver notre chemin.


On se pose un certain temps dans notre appartement le temps de souffler un peu et surtout de redescendre en température. Notre logement est incroyablement bien isolé, il y fait frais, presque froid. Nous faisons également la connaissance de notre voisine, une française installée là depuis 2 ans. Elle est marrante. Je n’ai pas eu le temps de dire quoique ce soit que je me suis retrouvée avec son chaton dans les bras. Un British. Il est magnifique ! Je l’emporterais bien dans les valises.


Round 2
Allez, deuxième assaut de la ville.
On cherche tant bien que mal à trouver un restaurant qui propose à la fois du rhum et accepte la carte bancaire. Une denrée rare visiblement car nous n’avons pas trouvé. On finit donc par débuter par un bar qui sert du rhum et prend la carte bleue. On verra ensuite pour un restaurant.
Après avoir bien arrosé la fin des vacances, on prend conseil auprès du serveur : où pouvons-nous trouver un restaurant qui serve encore à cette heure-ci et qui accepte la carte bleue. Il nous en suggère un. Il est ouvert 24h/24. Par contre, il ne sert que des burgers. Ce n’était pas ce qu’on s’était imaginé pour notre dernier soir en Bosnie, mais on ne va pas faire les difficiles.
Nous quittons donc le bar et en sortant, une altercation nous interpelle. Un homme hurle Allahu Akbar sans discontinuer. On fait nos curieuses. Comme tous les gens autour de nous. Parmi les protagonistes, un homme armé d’une barre de fer. C’est flippant ! L’homme qui hurle Allahu Akbar est couché par terre et change parfois de chanson pour crier ‘Police! Police! Police ». L’homme à la barre de fer est contenu par certains passants mais continue de menacer l’homme au sol. Finalement, il range sa barre pendant que l’homme couché se redresse pour lui mettre une patate. Il hurle toujours « Allahu Akbar ! ». Finalement, la Police arrive et « Allahu Akbar » repartira menotté après avoir tenté d’agresser les deux policiers. A priori, il a beaucoup trop bu…
Bref, après ce moment un peu angoissant, nous filons au restaurant et commandons des burgers. Notre barman nous y rejoint. Et me drague! Il a 24 ans, je ne pensais pas que je pouvais encore me faire draguer par des garçons aussi jeunes. C’est flatteur ! Je le reconduit poliment et, ayant fini notre dîner, nous deguerpissons en vitesse. J’avoue, on a flippé ! C’est tellement saugrenue comme situation qu’on a pris peur. On a perdu l’habitude ! 😅
De retour à notre logement (en ayant vérifié à chaque coin de rue qu’on n’était pas suivies), petite douche rapide et au lit.
Demain, le réveil va piquer. Il est matinal et surtout, on n’est plus habituées à mettre à réveil. Même deux! Ça serait con qu’on rate notre avion une deuxième fois….
Pratique
Logement : Sarajevo Apartments : 44€ la nuit.